Citations aléatoires

Citations en
Triées par
Auteur
Sujet
Texte
447 citations     Montrer comme liste

La réforme de pensée dépend de la réforme de l'éducation, mais celle ci dépend aussi d'une réforme de pensée préliminaire, ce sont deux réformes maitresses en boucle récursive l'une productrice/produit de la réforme de l'autre, et indispensable pour la réforme de la pensée politique laquelle commandera les réformes sociales, économiques, etc. En meme temps la réforme de vie est cruciale, en relation de boucle avec réforme de l'alimentation, de la consommation, de l'habitat, des loisirs/vacances. Ces trois méta-réformes permettent de concevoir la solidarité de toutes les réformes, lesquelles les nourriront...
 
Une oeuvre ou il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix.
 
Aucun livre contre quoi que ce soit n'a jamais d'importance ; seuls comptent les livres "pour" quelque chose de nouveau, et qui savent le produire.
 
On dit fréquemment la violence "irrationnelle". Elle ne manque pourtant pas de raisons : elle sait même en trouver de fort bonnes quand elle a envie de se déchaîner. Si bonnes, cependant, que soient ces raisons, elles ne méritent jamais qu'on les prenne au sérieux. La violence elle-même va les oublier pour peu que l'objet initialement visé demeure hors de sa portée et continue à la narguer. La violence inassouvie cherche et finit toujours par trouver une victime de rechange. A la créature qui excitait sa fureur, elle en substitue soudain une autre qui n'a aucun titre particulier à s'attirer les foudres du violent, sinon qu'elle est vulnérable et qu'elle passe à sa portée.
 
Je n'ai cessé d'osciller entre la négation nihiliste et l'enthousiasme humaniste, de chercher du sens et de douter du sens. J'ai été sensible à la pitié et non à la piété.
 
La chose la plus importante en communication, c'est d'entendre ce qui n'est pas dit.
 
Ce qui anime cette recherche, c'est l'horreur de la pensée mutilée/mutilante, c'est le refus de la connaissance atomisée, parcellaire et réductrice, c'est la revendication vitale du droit à la réflexion. C'est la conscience que ce qui nous fait le plus défaut est, non la connaissance de ce que nous ignorons, mais l'aptitude à penser ce que nous savons. C'est enfin et surtout la volonté de substituer à l'euphorie d'une connaissance incapable de se connaitre elle-même la recherche inquiète de la connaissance de la connaissance.
 
Pas plus chez les premières sociétés néolithiques que chez l'individu n'existe un instinct inné de propriété et de défense du territoire, mais l'apprentissage de la gratification, de la protection de l'équilibre biologique, du plaisir. (...) Notion de propriété et en conséquence recherche de la dominance et agressivité ne paraissent pas dépendre d'une caractéristique innée du système nerveux humain, mais bien au contraire d'un apprentissage conditionné autour du 45e parallèle par la niche ethnologique où certaines ethnies se sont développées.
 
Servir, c'est la devise de tous ceux qui aiment commander.
 
On enseigne pas les risques d'illusion et d'erreur que comporte toute connaissance. On enseigne pas ce que nous sommes; on n'enseigne pas vraiment ce qu'est cette mondialisation que nous subissons, on enseigne pas à comprendre les autres; on n'enseigne pas à affonter l'incertitude.
 
Dans cette nuit, l'amour est mon mythe, mon credo, mon pari.
 
… la crise d'une pensée politique aveugle qui, soumise à un crétinisme économiste qui dégrade tous les problèmes politiques en questions de marchés, est incapable de formuler aucun grand dessein.
 
Tout être humain a un besoin fondamental d'être reconnu. C'est un besoin primaire que l'on retroue aussi bien dans les problèmes de gamins de banlieue que chez tous les dominés et les humiliés, chez les palestiniens...Il faut donc introduire de la reconnaissance.
 
Il faut passer de la conquête si dure de certitudes à la connivence encore plus dure avec l'incertitude.
 
Je suis tourmenté par le problème de la sagesse. Dans les temps anciens, on parlait des sages. Aujourd'hui, nous savons que folie et sagesse sont deux pôles de notre vie. Nous ne savons jamais si nous avons été sages...
 
La situation est paradoxale sur notre Terre. Les interdépendances se sont multipliées. La communication triomphe, la planète est traversée par des réseaux, fax, téléphones portables, modems, Internet. La conscience d'être solidaires dans leur vie et dans leur mort devrait lier désormais les humains les uns aux autres. Et pourtant, l'incompréhension demeure générale. Il y a certes de grands et multiples progrès de la compréhension, mais les progrès de l'incompréhension semblent encore plus grands.
 
Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir.
 
... Le langage réalise en brisant le silence ce que le silence voulait et n'obtenait pas.
 
L'âme est la prison du corps.
 
L’indifférent ne peut être heureux.
 
447 citations     Montrer comme liste