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Enseigner sans imposer, donner le goût de jouer à la vie, c'est-à-dire à comprendre puis à découvrir le monde, est sans doute le seul moyen de faire disparaître l'injustice sociale. Montrer les faits sans les déformer, sans leur adjoindre un jugement de valeur, les faits nus, non revêtus par l'épais manteau moralisateur, ne pas surtout présenter la solution temporaire adoptée par une société comme si cette solution était elle-même un fait, un fait indiscutable, alors qu'elle n'est que le camouflage du problème qui pourrait être résolu plus efficacement de façon différente.
Mais la culture est indispensabe pour produire de l'homme, c'est-à-dire un individu hautement complexe dans une société hautement complexe, à partir d'un bipède nu dont la tête va s'enfler de plus en plus.
Avoir une idée, c'est une espèce de fête.
Le tourbillon destructeur de l'histoire, en balayant à tous vents les cultures en miettes, disperse aussi des spores.
Le rock devient le noyau d'une culture juvénile internationalisée qui permet aux adolescents de tous les pays de communiquer et communier.
Il n'y a pas de psychologie physiologique autonome parce que l'événement physiologique lui-même obéit à des lois biologiques et psychologiques.
Si l'homme était sage, il prendrait le vrai prix de chaque chose, selon qu'elle serait la plus utile e propre à sa vie.
Être de gauche c’est d’abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi ; être de droite c’est l’inverse.
On dit fréquemment la violence "irrationnelle". Elle ne manque pourtant pas de raisons : elle sait même en trouver de fort bonnes quand elle a envie de se déchaîner.
L'existentialisme déclare volontiers que l'homme est angoisse.
L'intelligence, ce n'est pas seulement ce que mesurent les tests, c'est aussi ce qui leur échappe.
La fidélité est l'art de pratiquer l'adultère seulement par la pensée.
Comme la nervure porte la feuille du dedans, du fond de sa chair, les idées sont la texture de l'expérience ...
L'ignorance ne vient pas seulement de la difficulté que certains hommes rencontrent à s'instruire. Elle vient aussi du fait que l'homme ne cherche le plus souvent à connaître que ce qui satisfait ses désirs.
L'argent ne fait pas le bonheur, mais il l'achète.
Le mot d’amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l’assouvissement de la dominance. Je voudrais essayer de découvrir ce qu’il peut y avoir derrière ce mot dangereux, ce qu’il cache sous son apparence mielleuse, les raisons millénaires de sa fortune.
Il existe un secret pour être heureux, mais ce-ci reste, justement, un secret.
L'amour est peut-être notre plus vraie religion et en même temps notre plus vraie maladie mentale.
Ce monde est condamné au hasard, à vivre au hasard, il s'organise pour supporter le hasard.
Le monde est iniquité ; si tu l'acceptes tu es complice, si tu le changes, tu es bourreau.
Tout homme qui, ne serait-ce que parfois le soir en s’endormant, a tenté de pénétrer l’obscurité de son inconscient, sait qu’il a vécu pour lui-même.
Aucun flocon de neige, ne se sent responsable d'une avalanche.
La culture, c'est ce qui relie les savoirs et les féconde.
Cette idée s’exprime parfaitement par la douleur que nous ressentons à la perte d’un être cher. Cet être cher, nous l’avons introduit au cours des années dans notre système nerveux, il fait partie de notre niche. Les relations innombrables établies entre lui et nous et que nous avons intériorisées, font de lui une partie intégrante de nous-mêmes. La douleur de sa perte est ressentie comme une imputation de notre moi. […] Ce n’est pas lui que nous pleurons, c’est nous-mêmes.
Un cerveau ça ne sert pas à penser, mais ça sert à agir.
Il n'y a que du désir et du social, et rien d'autre.
Seul celui qui n'a pas faim est à même de juger de la qualité de la nourriture.
J’ai reçu [des hommes] plus de choses par le livre que par la poignée de main. Le livre m’a fait connaître le meilleur d’eux-mêmes, ce qui les prolonge à travers l’Histoire, la trace qu’ils laissent derrière eux.
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.
La philosophie n'est pas une illusion: elle est l'algèbre de l'histoire.
Le nombre de nos ennemis croît en proportion de l'accroissement de notre importance. Il en est de même du nombre de nos amis.
Les gens préfèrent une mauvaise compagnie à la solitude et n'importe quoi à la compagnie de soi même.
Le jour où l’humanité mourra, les dieux mourront.
Aujourd'hui, nous savons que l'histoire ne progresse pas de façon frontale mais par déviances, se fortifiant et devenant tendances. Nous savons que le progrès n'est pas certain et que tout progrès gagné est fragile.
Doit-on dire un Noir ou un homme de couleur ? Tout ceci n’est pas clair.
Le pardon est un acte de confiance.
La conscience n'est pas la lumière qui éclaire l'esprit et le monde, mais c'est la lueur ou le flash qui éclaire la brèche, l'incertitude, l'horizon.
Heinrich disait « il a suffit que deux hommes se haïssent pour que la haine, de proche en proche, gagne tout l'univers. » Et moi, je dis, en vérité il suffit qu'un homme aime tous les hommes d'un amour sans partage pour que cet amour s'étende de proche en proche à toute l'humanité.
Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien.
La démence est la rançon de la sapience.
Les combats de gladiateurs supprimés, les chrétiens instituèrent la vie conjugale
Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire.
La chose la plus importante en communication, c'est d'entendre ce qui n'est pas dit.
Soucieuse de conserver l’approbation de masses laborieuses encore indispensables à la production expansionniste, la société industrielle organise les loisirs, que les masses ingurgitent au commandement, et qui constituent eux-mêmes une nouvelle source de profit, donc de maintien des dominances, tout en détournant l’attention de ces masses des problèmes existentiels fondamentaux. Voilà de quoi est faite la vie quotidienne de millions d’hommes : travail, famille… et loisirs organisés. Bien sûr, personne n’empêche personne de « sublimer » sa vie, de rechercher la « transcendance », d’absorber la culture en place et d’y trouver des compensations à l’absurdité de sa vie quotidienne.
Si tu ne saisis pas le petit grain de folie chez quelqu'un, tu ne peux pas l'aimer. Si tu ne saisis pas son point de démence, tu passes à côté. Le point de démence de quelqu'un, c'est la source de son charme.
L'imagination créatrice ne crée probablement rien, elle se contente de découvrir des relations, dont l'homme n'avait point encore conscience.
Un esprit torturé, dont les ressorts sont brises, qui n'aspire plus qu'à échapper aux difficultés de la vie, qui a rejeté le monde extérieur parce que des disciplines et des conformismes l'ont abêti — un tel esprit, chercherait-il longtemps, ne trouverait jamais que l'image de sa propre déformation.
L'homme est fou-sage.
Une oeuvre ou il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix.
Qu'est ce que l'amour? C'est le comble de la folie et de la sagesse.
La philosophie empêche la bêtise d'être aussi grande qu'elle le serait s'il n'y avait pas la philosophie.
Dans cette nuit, l'amour est mon mythe, mon credo, mon pari.
C’est l’erreur colossale de Nietzsche que de ne pas avoir vu ce qu’implique pour le rapport entre le mythique et le biblique la nature inconsciente du phénomène dit de bouc émissaire. Ce sont les religions sacrificielles qui incarnent l’esclavage sous toutes ses formes, tandis que le biblique et le chrétien conquièrent une vérité et une liberté dont les hommes peuvent faire un très mauvais usage, certes, mais qui les libère à jamais de l’emprise mythologique.
Je suis effrayé par les automatismes qu'il est possible de créer à son insu dans le système nerveux d'un enfant. Il lui faudra dans sa vie d'adulte une chance exceptionnelle pour s'évader de cette prison, s'il y parvient jamais.
Finalement, on peut se demander si le problème du bonheur n’est pas un faux problème. L’absence de souffrance ne suffit pas à l’assurer. D’autre part, la découverte du désir ne conduit au bonheur que si ce désir est réalisé. Mais lorsqu’il l’est, le désir disparaît et le bonheur avec lui. Il ne reste donc qu’une perpétuelle construction imaginaire capable d’allumer le désir et le bonheur consiste peut-être à savoir s’en contenter. Or, nos sociétés modernes ont supprimé l’imaginaire, s’il ne s’exerce pas au profit de l’innovation technique.
Accepter que la vie ne soit pas justifiée, c'est accepter vraiment la vie.
Aimer l’autre, cela devrait vouloir dire que l’on admet qu’il puisse penser, sentir, agir de façon non conforme à nos désirs, à notre propre gratification, accepter qu’il vive conformément à son système de gratification personnel et non conformément au nôtre. Mais l’apprentissage culturel au cours des millénaires a tellement lié le sentiment amoureux à celui de possession, d’appropriation, de dépendance par rapport à l’image que nous nous faisons de l’autre, que celui qui se comporterait ainsi par rapport à l’autre serait en effet qualifié d’indifférent.
Lorsqu’on a passé trente ans de son existence à observer les faits biologiques et quand la biologie générale vous a guidé pas à pas vers celle du système nerveux et des comportements, un certain scepticisme vous envahit à l’égard de toute description personnelle exprimée dans un langage conscient. Tous les autoportraits, tous les mémoires ne sont que des impostures conscientes ou, plus tristement encore, inconscientes.
Méfie-toi des conseils, mais suis les bons exemples.
Ce n'est pas le mort que nous pleurons, c'est nous-mêmes. Nous pleurons cette partie de lui qui était en nous et qui était nécessaire au fonctionnement harmonieux de notre système nerveux. La douleur "morale" est bien celle d'une amputation sans anesthésie.
L'homme raisonnable s'adapte au monde; l'homme déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même. C'est pourquoi le progrès ne peut venir que de ce dernier.
A ceux seuls qui sont exclus du jeu social vient l’idée de poser une question sur les limites de la nature humaine.
Chacun se prépare contre l’agression probable du voisin et interprète ses préparatifs comme la confirmation de ses tendances agressives.
Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être.
Le passé est construit à partir du présent, qui sélectionne ce qui, à ses yeux, est historique, c'est-à-dire précisément ce qui, dans le passé, s'est développé pour produire le présent.
Le idee semplici non possono agire che in modo molto brutale.
Le paternalisme, le narcissisme, la recherche de la dominance, savent prendre tous les visages. Dans le contact avec l’autre on est toujours deux. Si l’autre vous cherche, ce n’est pas souvent pour vous trouver, mais pour se trouver lui-même, et ce que vous cherchez chez l’autre c’est encore vous.
Rien n'est plus contagieux que l'exemple.
L'homme est la créature qui ne sait pas quoi désirer et qui se tourne vers les autres afin de se décider. On désire ce que les autres désirent pour la simple raison qu'on imite leurs désirs.
Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère.
.... la riposte à l'angoisse est la communion, la communauté, l'amour, la participation, la poésie, le jeu...
La bigamie, c'est avoir une femme de trop. La monogamie aussi.
La foule tend toujours vers la persécution car les causes naturelles de ce qui la trouble, de ce qui la transforme en turba ne peuvent pas l’intéresser.
Deux barbaries sont plus que jamais alliées. La barbarie venue du fond des âges historiques qui mutile, détruit, torture, massacre, et la barbarie froide et glacée de l’hégémonie du calcul, du quantitatif, de la technique sur les sociétés et les vies humaines.
Au lieu de participer à une entreprise de libération effective, la psychanalyse prend part à l'œuvre de répression bourgeoise la plus générale, celle qui a consisté à maintenir l'humanité européenne sous le joug de papa-maman, et à ne pas en finir avec ce problème-là.
La beauté est relative, mais surtout elle dépend de l'organisation aussi bien innée qu'acquise de notre système nerveux central. Nous arrivons donc à cette notion, tout empirique d'ailleurs, que la beauté résulte de la cohérence du monde qui nous entoure avec la structure même du système nerveux humain.
Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la suppression du révolté par la généralité anormale qui se croit détentrice de la normalité. Il ne reste plus que la fuite.
J’arrête de fumer. Toutes les cinq minutes.
Si tous ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient encore bien plus!
Quand vous jugez les autres, vous ne les définissez pas, vous vous définissez vous-mêmes.
Si l'on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose...
L’aiguillon de chaque vie intellectuelle est la conviction de l’échec, ou de l’avortement, ou de l’insuffisance des vies intellectuelles antérieures.
Les temps contemporains nous montrent une technique qui se déchaîne en échappant à l'humanité qui l'a produite.
La laideur est supérieure à la beauté en ceci qu’elle dure.
Ma mère était belle, mon père aussi, je ne vois donc pas d’où peut venir ma laideur... Peut-être de mon chien...
Mais la beauté de l'amour, c'est l'interpénétration de la vérité de l'autre en soi, de celle de soi en l'autre, c'est de trouver sa vérité à travers l'altérité.
Quand j'exprime ce que je crois, je me sens possédé par une Volonté et une Pensée à la fois supérieure, extérieure et intérieure à moi.
Aimer est humain, se marier est diabolique.
J'ai décidé d'être heureux car c'est bon pour la santé.
... les déviants heureux transforment en déviants ceux dont ils étaient les déviants.
Le Progrès, ce long chemin ardu qui mène jusqu'à moi.
L'homme est un être de désir. Le travail ne peut qu'assouvir des besoins. Rares sont les privilégiés qui réussissent à satisfaire les seconds en répondant aux premier. Ceux la ne travaillent jamais.
Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir.
Les jeunes gens voudraient être fidèles et ne le sont pas. Les vieux voudraient être infidèles et ne le peuvent plus.
L'homme est condamné à être libre.
En chacun de nous, il y a comme une ascèse, une partie dirigée contre nous-mêmes. Nous sommes des déserts, mais peuplés de tribus, de faunes et de flores. (...) Et toutes ces peuplades, toutes ces foules, n'empêchent pas le désert, qui est notre ascèse même, au contraire elles l'habitent, elles passent par lui, sur lui. (...) Le désert, l'expérimentation sur soi-même, est notre seule identité, notre chance unique pour toutes les combinaisons qui nous habitent.
Il faut être léger comme l'oiseau, et non comme la plume.
Si les créations ne sont pas un acquis, ce n'est pas seulement que comme toutes choses, elles passent, c'est aussi qu'elles ont presque toute leur vie devant elles.
Ce qu’il y a de scandaleux dans le scandale, c’est qu’on s’y habitue.
Les hommes ont crée des dieux, ils sont nés de nos esprits, et pourtant, à peine nés, nous les supplions, nous les adorons, nous leur léchons le cul et nous tuons s'ils nous demandent de tuer. C'est ça l'humanité ! C'est une chose bizarre.
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