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L'énigme tient en ceci que mon corps est à la fois voyant et visible.
Il ne faut pas juger un homme d'après ses fréquentations. Ne perdons pas de vue que Judas avait des amis irréprochables.
L'art est un appel auquel il y en a trop qui répondent sans avoir été appelés.
Je pense qu'il y a une différence entre l'être humain et l'individu. L'individu est une entité locale, qui vit dans tel pays, qui appartient à telle culture, à telle société, à telle religion. L'être humain n'est pas une entité locale. Il est partout. Si l'individu n'agit que dans un coin du vaste champ de la vie, son action n'aura aucun lien avec la totalité. Veuillez donc tenir présent à l'esprit que ce dont nous parlons est la totalité, non la partie, car dans le plus grand est le plus petit, mais dans le plus petit, le plus grand n'est pas.
L'individu est cette petite entité, conditionnée, misérable et frustrée, que satisfont ses petits dieux et ses petites traditions, tandis que l'être humain se sent responsable du bien-être total, de la totale misère et de la totale confusion du monde.
Méfie-toi des conseils, mais suis les bons exemples.
Un proverbe turc dit: «Les nuits sont enceintes et nul ne connaît le jour qui naîtra.»
SI j’avais suivi l’opinion des mes pères et de mes pairs je n’aurais rien fait de ce que j’ai fait.
Si tu ne saisis pas le petit grain de folie chez quelqu'un, tu ne peux pas l'aimer. Si tu ne saisis pas son point de démence, tu passes à côté. Le point de démence de quelqu'un, c'est la source de son charme.
... l'excellent anthropologue William Shakespeare.
L’ennui? une position aristocratique.
Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher.
On enseigne pas les risques d'illusion et d'erreur que comporte toute connaissance. On enseigne pas ce que nous sommes; on n'enseigne pas vraiment ce qu'est cette mondialisation que nous subissons, on enseigne pas à comprendre les autres; on n'enseigne pas à affonter l'incertitude.
Nous ne vivons que pour maintenir notre structure biologique, nous sommes programmés depuis l'œuf fécondé pour cette seule fin, et toute structure vivante n'a pas d'autre raison d'être, que d'être.
Ces trois philosophies [Descartes/Locke, Kant/Hegel, Marx] deviennent, chacune à son tour, l’humus de toute pensée particulière et l’horizon de toute culture, elles sont indépassables tant que le moment historique dont elles sont l’expression n’a pas été dépassé.
Comme on le sait, le dernier continent inconnu à l'homme est l'homme, et le centre de ce continent, le cerveau, nous est non seulement inconnu, mais encore incompréhensible.
La société consommatrice... ne peut donner à la fois la sécurité et le risque, elle retire l'aventure en donnant les pantoufles. Elle retire la chair en donnant l'image.
Le sacrifice est un effort pour tromper le désir de violence en prétendant, dans la mesure du possible, que la victime la plus dangereuse, la plus fascinante donc, est celle du sacrifice plutôt que l’ennemi qui nous obsède dans la vie quotidienne.
Le miracle du sacrifice, c’est la formidable « économie » de violence qu’il réalise. Il polarise contre une seule victime toute la violence qui, un instant plus tôt, menaçait la communauté entière.
Il est bon de noter combien la charge affective des mots : bien-être, joie, plaisir est différente. Le bien-être est acceptable, la joie est noble, le plaisir est suspect.
Nous demandons seulement un peu d’ordre pour nous protéger du chaos. Rien n’est plus douloureux, plus angoissant qu’une pensée qui s’échappe à elle-même, des idées qui fuient, qui disparaissent à peine ébauchées,… Nous perdons sans cesse nos idées. C’est pourquoi nous voulons tant nous accrocher à des opinions arrêtées… Mais l’art, la science, la philosophie exigent davantage : ils tirent des plans sur le chaos. Ces trois disciplines ne sont pas comme les religions qui invoquent des dynasties de dieux, ou l’épiphanie d’un seul dieu pour peindre sur l’ombrelle un firmament d’où dériveraient nos opinions. La philosophie, la science et l’art veulent que nous déchirions le firmament et que nous plongions dans le chaos. Nous ne le vaincrons qu’à ce prix.
Pour lapider une victime de bon cœur, il faut se croire différent d'elle, et la convergence mimétique, je le rappelle, s'accompagne d'une illusion de divergence. C'est la convergence réelle combinée avec l'illusion de divergence qui déclenche ce que Jésus cherche à prévenir, le mécanisme du bouc émissaire.
Aucun flocon de neige, ne se sent responsable d'une avalanche.
... une société s'autoproduit sans cesse parce qu'elle s'autodétruit sans cesse.
C'est a travers les mots, entre les mots, qu'on voit et qu'on entend.
On doit échapper à l'alternative du dehors et du dedans : il faut être aux frontières. La critique, c'est l'analyse des limites et la réflexion sur elles.
Les persécuteurs finissent toujours par se convaincre qu’un petit nombre d’individus, ou même un seul peut se rendre extrêmement nuisible à la société tout entière, en dépit de sa faiblesse relative.
Ce qui sépare et ce qui relie sont nés ensemble à l'origine de notre univers.
L'imagination créatrice ne crée probablement rien, elle se contente de découvrir des relations, dont l'homme n'avait point encore conscience.
Un film ne se pense pas, il se perçoit.
La Bible et les Evangiles attribuent les responsabilités [des violences collectives semblables à celles qui engendrent des sacrifices] à leurs auteurs véritables, les persécuteurs de la victime unique. Au lieu d’élaborer des mythes, par conséquent, la Bible et les Evangiles disent la vérité.
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L'homme vaut-il la peine de déranger un Dieu pour le créer?
L'ignorance ne vient pas seulement de la difficulté que certains hommes rencontrent à s'instruire. Elle vient aussi du fait que l'homme ne cherche le plus souvent à connaître que ce qui satisfait ses désirs.
Elle ne croyait à rien; seul, son scepticisme l'empêchait d'être athée.
La philosophie est l’art de former, d’inventer, de fabriquer des concepts.
Les sociétés humaines, et singulièrement nos sociétés historiques, ont introduit au coeur de la relation entre humains l'opposition dramatique du "maître et de l'esclave", c'est-à-dire l'asservissement, l'exploitation, l'assujettissement de l'homme par l'homme, et elles nous posent un problème inconnu en ces termes dans le règne vivant et dans toute autre société : celui de l'émancipation au sein et à l'égard de sa propre société, y compris par et dans la transformation de cette société.
L'homme est fou-sage.
La seule raison d’être d’un être, c’est d’être. C’est-à-dire, de maintenir sa structure. C’est de se maintenir en vie. Sans cela, il n’y aurait pas d'être.
Le tragique de la destinée humaine ne vient-il pas de ce que l'homme comprend qu'il en connaît assez pour savoir qu'il ne connaît rien de sa destinée, et qu'il n'en connaîtra jamais suffisamment pour savoir s'il y aura autre chose à connaître.
L’Homme est, on peut le supposer, le seul animal qui sache qu’il doit mourir. Ses luttes journalières compétitives, sa recherche du bien-être à travers l’ascension hiérarchique, son travail machinal accablant, lui laissent peu de temps pour penser à la mort, à sa mort. C’est dommage, car l’angoisse qui en résulte est sans doute la motivation la plus puissante à la créativité. Celle-ci n’est-elle pas en effet une recherche de la compréhension, du pourquoi et du comment du monde, et chaque découverte ne nous permet-elle pas d’arracher un lambeau au linceul de la mort ? N’est-ce pas ainsi que l’on peut comprendre qu’en son absence celui qui « gagne » sa vie la perd ?
La glace m'avait appris ce que je savais depuis toujours : j'étais horriblement naturel. Je ne m'en suis jamais remis.
Certains […] tuent et acceptent de mourir pour que, dans l’immobilité mortelle, quelque chose arrive, se mette à vivre, à bouger, à questionner, à déranger.
L'amarezza viene quasi sempre dal non ricevere un po' più di ciò che si dà. Il sentimento di non fare un buon affare.
La démocratie est, en profondeur, l'organisation de la diversité.
En cette perpétuelle bataille que l'on appelle vivre, on cherche à établir un code de comportement adapté à la société, communiste ou prétendument libre, dans laquelle on a été élevé.
Nous obéissons à certaines règles de conduite, en tant qu'elles sont parties intégrantes de notre tradition, hindoue, islamique, chrétienne ou autre. Nous avons recours à autrui pour distinguer la bonne et la mauvaise façon d'agir, la bonne et la mauvaise façon de penser. En nous y conformant, notre action et notre pensée deviennent mécaniques, nos réactions deviennent automatiques. Nous pouvons facilement le constater en nous-mêmes.
Depuis des siècles, nous nous faisons alimenter par nos maîtres, par nos autorités, par nos livres, par nos saints, leur demandant de nous révéler tout ce qui existe au-delà des collines, au-delà des montagnes, audelà de la Terre. Si leurs récits nous satisfont, c'est que nous vivons de mots et que notre vie est creuse et vide : une vie, pour ainsi dire de « seconde main ». Nous avons vécu de ce que l'on nous a dit, soit à cause de nos tendances, de nos inclinations, soit parce que les circonstances et le milieu nous y ont contraints. Ainsi, nous sommes la résultante de toutes sortes d'influences et il n'y a rien de neuf en nous, rien que nous ayons découvert par nous-mêmes, rien d'originel, de non corrompu, de clair.
Quoi qu'en pensent certains révolutionnaires, le désir est dans son essence révolutionnaire -- le désir, pas la fête ! -- et aucune société ne peut supporter une position de désir vrai sans que ses structures d'exploitation, d'asservissement et de hiérarchie ne soient compromises.
L'existentialisme déclare volontiers que l'homme est angoisse.
Tout ce qui ne régénère pas dégénère.
La connaissance est la voie nécessaire pour arriver à la docte ignorance, celle qui se connaît comme ignorance à partir de sa science, celle qui frémit aux frontières de l'indicible, de l'impensable et où l'invisible nous arrose alors de ses rayons.
Imaginaire, fonction spécifiquement humaine qui permet à l’Homme contrairement aux autres espèces animales, d’ajouter de l’information, de transformer le monde qui l’entoure. Imaginaire, seul mécanisme de fuite, d’évitement de l’aliénation environnementale, sociologique en particulier, utilisé aussi bien par le drogué, le psychotique, que par le créateur artistique ou scientifique.
Lorsqu’on a passé trente ans de son existence à observer les faits biologiques et quand la biologie générale vous a guidé pas à pas vers celle du système nerveux et des comportements, un certain scepticisme vous envahit à l’égard de toute description personnelle exprimée dans un langage conscient. Tous les autoportraits, tous les mémoires ne sont que des impostures conscientes ou, plus tristement encore, inconscientes.
Seuls les actes décident de ce qu'on a voulu.
Les compte rendus mythiques représentent les victimes de la violence collective comme coupables. Ils sont tout simplement faux, illusoires, mensongers. Les compte rendus bibliques et évangéliques représentent ces mêmes victimes comme innocentes. Ils sont essentiellement exacts, fiables, véridiques.
Aucun livre contre quoi que ce soit n'a jamais d'importance ; seuls comptent les livres "pour" quelque chose de nouveau, et qui savent le produire.
Où se situe l’amour dans ce schéma ? Décrire l’amour comme la dépendance du système nerveux à l’égard de l’action gratifiante réalisée grâce à la présence d’un autre être dans notre espace, est sans doute objectivement vrai. Inversement, la haine ne prend-elle pas se naissance quand l’autre cesse de nous gratifier, ou que l’on s’empare de l’objet de nos désirs, ou que l’on s’insinue dans notre espace gratifiant et que d’autres se gratifient avec l’être ou l’objet de notre gratification antérieure ?
Les sciences humaines ignorent l'humain biologique, en font une entité sans corps et sans vie.
En faisant d[‘Œdipe] le symbole de la condition humaine, Freud ne fait jamais au fond que rajeunir et universaliser l’éternel mensonge de la mythologie.
Si nulle peinture n'achève la peinture, si même nulle œuvre ne s'achève absolument, chaque création change, altère, éclaire, approfondit, confirme, exalte, recrée ou crée d'avance toutes les autres.
Chacun se prépare contre l’agression probable du voisin et interprète ses préparatifs comme la confirmation de ses tendances agressives.
Doit-on dire un Noir ou un homme de couleur ? Tout ceci n’est pas clair.
Je me moque du Diable ! Il reçoit les âmes, mais ce n'est pas lui qui les damne. Je ne daigne avoir affaire qu'à Dieu, les monstres et les saints ne relèvent que de lui.
Je ne veux pas qu’on m’aime, mais je veux quand même.
Les hommes ne font jamais le mal si complètement et joyeusement que lorsqu'ils le font pour des raisons religieuses.
N'ouvre la bouche que lorsque tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence -- Proverbe Arabe
On dit fréquemment la violence "irrationnelle". Elle ne manque pourtant pas de raisons : elle sait même en trouver de fort bonnes quand elle a envie de se déchaîner. Si bonnes, cependant, que soient ces raisons, elles ne méritent jamais qu'on les prenne au sérieux. La violence elle-même va les oublier pour peu que l'objet initialement visé demeure hors de sa portée et continue à la narguer. La violence inassouvie cherche et finit toujours par trouver une victime de rechange. A la créature qui excitait sa fureur, elle en substitue soudain une autre qui n'a aucun titre particulier à s'attirer les foudres du violent, sinon qu'elle est vulnérable et qu'elle passe à sa portée.
La volonté (volonté de puissance) est l'élément différentiel de la force. Il en résulte une nouvelle conception de la philosophie de la volonté ; car la volonté ne s'exerce pas mystérieusement sur des muscles ou sur des nerfs, encore moins sur une matière en général, mais s'exerce nécessairement sur une autre volonté. Le vrai problème n'est pas dans le rapport du vouloir avec l'involontaire, mais dans le rapport d'une volonté qui commande à une volonté qui obéit, et qui obéit plus ou moins.
Ce qu’il y a de scandaleux dans le scandale, c’est qu’on s’y habitue.
Le mot d’amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l’assouvissement de la dominance. Je voudrais essayer de découvrir ce qu’il peut y avoir derrière ce mot dangereux, ce qu’il cache sous son apparence mielleuse, les raisons millénaires de sa fortune.
La nature n'est ni morale, ni immorale, elle est radieusement et glorieusement, amorale.
Enseigner sans imposer, donner le goût de jouer à la vie, c'est-à-dire à comprendre puis à découvrir le monde, est sans doute le seul moyen de faire disparaître l'injustice sociale. Montrer les faits sans les déformer, sans leur adjoindre un jugement de valeur, les faits nus, non revêtus par l'épais manteau moralisateur, ne pas surtout présenter la solution temporaire adoptée par une société comme si cette solution était elle-même un fait, un fait indiscutable, alors qu'elle n'est que le camouflage du problème qui pourrait être résolu plus efficacement de façon différente.
Le tourbillon destructeur de l'histoire, en balayant à tous vents les cultures en miettes, disperse aussi des spores.
Le mieux est l’ennemi du bien.
La liberté est ce que tu fais avec ce que l'on a fait de toi.
Nous agissons toujours sous la pression de la nécessité, mais celle-ci sait bien se cacher. Elle se cache dans l'ombre de notre ignorance. Notre ignorance de l'inconscient qui nous guide, celle de nos pulsions et de notre apprentissage social.
En un sens donc, il n'a jamais été plus facile de faire rire qu'aujourd'hui. Toutefois, les enjeux sont si élevés et les risques si grands que notre rire ne peut plus être aussi franc et assuré que par le passé. Jamais la nature précaire, instable et "nerveuse" du rire n'a été aussi manifesté. Quand on considère le type de comique actuellement en vogue, il est permis de penser que notre époque ajoute - ou plutôt , révèle - une nouvelle dimension au mot fameux de Molière sur le rire et la création de la comédie : "C'est une étrange entreprise que de faire rire les honnêtes gens."
En somme, il n'y a pas d'humanité sans résistance, et d'abord au mal qui nous habite. C'est le sens spirituel de la notion de jihad, qui signifie littéralement effort, mais qui est en fait un double mouvement de résistance au mal en soi et de réforme de soi vers le bien. Cela n'a rien à voir avec la guerre sainte, mais avec le chemin de l'humanisation et de la paix, car l'humain est humain par sa lutte contre sa part d'ombre.
Encore le jeu du pardon ? (Un temps.) C'est un jeu qui m'ennuie : je ne suis pas dans le coup. Je n'ai qualité ni pour condamner ni pour absoudre : c'est l'affaire de Dieu.
C’est l’erreur colossale de Nietzsche que de ne pas avoir vu ce qu’implique pour le rapport entre le mythique et le biblique la nature inconsciente du phénomène dit de bouc émissaire. Ce sont les religions sacrificielles qui incarnent l’esclavage sous toutes ses formes, tandis que le biblique et le chrétien conquièrent une vérité et une liberté dont les hommes peuvent faire un très mauvais usage, certes, mais qui les libère à jamais de l’emprise mythologique.
Quand je discute avec les scientifiques, ils me font peur : au nom de leur liberté dans leur univers de spécialisation, ils défendent souvent une éthique de la circonstance et non une éthique du projet.
Tout être humain a un besoin fondamental d'être reconnu. C'est un besoin primaire que l'on retroue aussi bien dans les problèmes de gamins de banlieue que chez tous les dominés et les humiliés, chez les palestiniens...Il faut donc introduire de la reconnaissance.
Une femme qui n’a pas peur des hommes leur fait peur.
L’indifférent ne peut être heureux.
Soucieuse de conserver l’approbation de masses laborieuses encore indispensables à la production expansionniste, la société industrielle organise les loisirs, que les masses ingurgitent au commandement, et qui constituent eux-mêmes une nouvelle source de profit, donc de maintien des dominances, tout en détournant l’attention de ces masses des problèmes existentiels fondamentaux. Voilà de quoi est faite la vie quotidienne de millions d’hommes : travail, famille… et loisirs organisés. Bien sûr, personne n’empêche personne de « sublimer » sa vie, de rechercher la « transcendance », d’absorber la culture en place et d’y trouver des compensations à l’absurdité de sa vie quotidienne.
Quelques heures ou quelques années d'attente c'est tout pareil, quand on a perdu l'illusion d'être éternel.
Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu'il soit instruit; il n'est pas digne de l'être.
La bigamie, c'est avoir une femme de trop. La monogamie aussi.
Le plaisir érotique est une course d'obstacles. L'obstacle le plus attrayant et le plus populaire est la morale.
Si tous ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient encore bien plus!
Je sens présente en moi l'humanité dont je fais partie. Non seulement, je suis une une petite partie dans le tout, mais le tout est à l'intérieur de moi-même. C'est peut-être cela qui me donne l'énergie de continuer sur la voie qui est la mienne. Et à un moment donné, sans que vous ne sachiez pourquoi, c'est comme une catalyse, quelque chose qui se passe, se transforme, bascule... C'est cela l'espoir.
Le langage n'est pas la vie, il donne des ordres à la vie; la vie ne parle pas, elle écoute et attend.
Le monde est iniquité ; si tu l'acceptes tu es complice, si tu le changes, tu es bourreau.
Vivre: une façon très compliquée de mourir.
La genèse d’un mythe, c’est toujours un groupe de persécuteurs qui transforme son bouc émissaire d’abord perçu comme seulement maléfique en une divinité bénéfique, à cause de sa puissance réconciliatrice.
L'amour, comme la violence, abolit les différences.
Qu'est ce que l'amour? C'est le comble de la folie et de la sagesse.
Chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition.
Mais lire, jouer, rire, être cruel, être bon, contempler le fleuve, les nuages, tout cela fait partie de la vie, et si vous ne savez pas lire, si vous ne savez pas marcher, si vous êtes incapable d'apprécier la beauté d'une feuille, vous n'êtes pas vivant. Vous devez comprendre la globalité de la vie, pas simplement une parcelle. Voilà pourquoi vous devez lire, voilà pourquoi vous devez regarder le ciel, voilà pourquoi vous devez chanter, et danser, et écrire des poèmes, et souffrir, et comprendre : car c'est tout cela, la vie.
La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de le créer.
Être de gauche c’est d’abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi ; être de droite c’est l’inverse.
L'évolution n'est donc pas une théorie, une idéologie, c'est un phénomène qu'il faut comprendre et non escamoter.
Le nombre de nos ennemis croît en proportion de l'accroissement de notre importance. Il en est de même du nombre de nos amis.
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