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Si vous vous ennuyez seul, c'est que vous êtes en mauvaise compagnie.
 
Ce n’est pas être pessimiste, mais au contraire optimiste, de dire que la société idéale n’existera jamais.
 
Ne pas juger, c’est déjà juger qu’il n’y a pas à juger.
 
L'amour. Avec ce mot on explique tout, on pardonne tout, on valide tout, parce que l'on ne cherche jamais à savoir ce qu'il contient. C'est le mot de passe qui permet d'ouvrir les cœurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines. Il couvre d'un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété. C'est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes. Il fournit une tunique honorable à l'assassin, à la mère de famille, au prêtre, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques. Celui qui oserait le mettre à nu, le dépouiller jusqu'à son slip des préjugés qui le recouvrent, n'est pas considéré comme lucide, mais comme cynique. Il donne bonne conscience, sans gros efforts, ni gros risques, à tout l'inconscient biologique. Il déculpabilise, car pour que les groupes sociaux survivent, c'est à dire maintiennent leurs structures hiérarchiques, les règles de la dominance, il faut que les motivations profondes de tous les actes humains soient ignorés. Leur connaissance, leur mise à nu, conduirait à la révolte des dominés, à la contestation des structures hiérarchiques. Le mot d'amour se trouve là pour motiver la soumission, pour transfigurer le principe du plaisir, l'assouvissement de la dominance. Je voudrais essayer de découvrir ce qu'il peut y avoir derrière ce mot dangereux, ce qu'il se cache sous son apparence mielleuse, les raisons millénaires de sa fortune.
 
Il est intéressant de chercher à comprendre les raisons qui font que les hommes s’attachent avec tant d’acharnement à ce concept de liberté. Il faut noter tout d’abord qu’il est sécurisant pour l’individu de penser qu’il peut « choisir » son destin puisqu’il est libre. Il peut le bâtir de ses mains. Or, curieusement, dès qu’il naît au monde, sa sécurisation il la cherche au contraire dans l’appartenance aux groupes : familial, puis professionnel, de classe, de nation, etc., qui ne peuvent que limiter sa prétendue liberté puisque les relations qui vont s’établir avec les autres individus du groupe se feront suivant un système hiérarchique de dominance. L’homme libre ne désire rien tant que d’être paternalisé, protégé par le nombre, l’élu ou l’homme providentiel, l’institution, par des lois qui ne sont établies que par la structure sociale de dominance et pour sa protection.
 
La complexité, c'est la prise en compte des multiples dimensions de la réalité, de la diversité des acteurs, des enjeux, des temporalités.
 
La complexité, c'est la reconnaissance du caractère non linéaire des phénomènes, des boucles de rétroaction, des interactions incessantes.
 
Comprendre la complexité, c'est comprendre que la réalité ne peut être réduite à une seule perspective, à un seul modèle.
 
La complexité, c'est la pensée de la globalité, de la totalité, de l'entrelacement, de l'imbrication.
 
La pensée simplificatrice réduit la réalité, la pensée complexe l'agrandit, la développe.
 
La complexité est une révolution intellectuelle et culturelle qui consiste à penser et à concevoir le monde comme un ensemble de systèmes interconnectés.
 
La connaissance fragmentée du réel engendre des erreurs fondamentales.
 
La complexité, c'est ce qui rend le monde opaque, incertain, imprévisible, c'est ce qui le rend vivant.
 
La pensée complexe, c'est la pensée qui accepte l'incertitude, l'ambiguïté, l'opacité, l'imprédictibilité.
 
La complexité, c'est la conjonction d'éléments hétérogènes, associés en réseau, de façon incertaine, imprévisible, créant des émergences inattendues.
 
Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas d'un savant qui se tait.
 
Il résulte de tout cela que ce qui fonde l'effort, le vouloir, l'appétit, le désir, ce n'est pas qu'on ait jugé qu'une chose est bonne ; mais, au contraire, on juge qu'une chose est bonne par cela même qu'on y tend par l'effort, le vouloir, l'appétit le désir.
 
Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles.
 
Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.
 
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
 
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