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Ne pas juger, c’est déjà juger qu’il n’y a pas à juger.
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.
Dans la perception nous ne pensons pas l'objet et nous ne nous pensons pas le pensant, nous sommes à l'objet et nous nous confondons avec ce corps qui en sait plus que nous sur le monde, sur les motifs et les moyens qu'on a d'en faire la synthèse.
Je ne veux pas qu’on m’aime, mais je veux quand même.
Il faut toujours que ce qui est grand soit attaqué par les petits esprits.
La violence est ce qui ne parle pas.
Je connais mes limites. C’est pourquoi je vais au-delà.
La situation est paradoxale sur notre Terre. Les interdépendances se sont multipliées. La communication triomphe, la planète est traversée par des réseaux, fax, téléphones portables, modems, Internet. La conscience d'être solidaires dans leur vie et dans leur mort devrait lier désormais les humains les uns aux autres. Et pourtant, l'incompréhension demeure générale. Il y a certes de grands et multiples progrès de la compréhension, mais les progrès de l'incompréhension semblent encore plus grands.
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.
... la cohérence pure, c'est du délire, c'est du délire abstrait.
Le tourbillon destructeur de l'histoire, en balayant à tous vents les cultures en miettes, disperse aussi des spores.
Un esprit torturé, dont les ressorts sont brises, qui n'aspire plus qu'à échapper aux difficultés de la vie, qui a rejeté le monde extérieur parce que des disciplines et des conformismes l'ont abêti — un tel esprit, chercherait-il longtemps, ne trouverait jamais que l'image de sa propre déformation.
L'homme est fou-sage.
Toute autorité imposée par la force est à combattre.
Il n'y a pas de raison sans passion, et il ne devrait pas y avoir de passion sans raison.
Je suis effrayé par les automatismes qu'il est possible de créer à son insu dans le système nerveux d'un enfant. Il lui faudra dans sa vie d'adulte une chance exceptionnelle pour s'évader de cette prison, s'il y parvient jamais.
J’ai reçu [des hommes] plus de choses par le livre que par la poignée de main. Le livre m’a fait connaître le meilleur d’eux-mêmes, ce qui les prolonge à travers l’Histoire, la trace qu’ils laissent derrière eux.
Le sacrifice empêche les germes de la violence de se développer. Il aide les hommes à tenir la vengeance en respect. [...] L'hypothèse avancée plus haut se confirme : c'est dans les sociétés dépourvues de système judiciaire et, de ce fait, menacées par la vengeance que le sacrifice et le rite en général doivent jouer un rôle essentiel.
L'homme est la créature qui ne sait pas quoi désirer et qui se tourne vers les autres afin de se décider. On désire ce que les autres désirent pour la simple raison qu'on imite leurs désirs.
La meilleure preuve qu'il existe une forme d'intelligence extraterrestre, est qu'elle n'a pas essayé de nous contacter.
Le paternalisme, le narcissisme, la recherche de la dominance, savent prendre tous les visages. Dans le contact avec l’autre on est toujours deux. Si l’autre vous cherche, ce n’est pas souvent pour vous trouver, mais pour se trouver lui-même, et ce que vous cherchez chez l’autre c’est encore vous.
La pensée, on l'oublie trop souvent, est un art, c'est-à-dire un jeu de précision et d'imprécision, de flou et de rigueur.
Ma mère était belle, mon père aussi, je ne vois donc pas d’où peut venir ma laideur... Peut-être de mon chien...
De toute façon, au milieu des remaniements bouleversants qui s’amorcent au sein de notre société moderne, je suis persuadé que l’histoire d’un homme et sa finalité n’ont aucun intérêt. Il n’était peut-être pas inutile, quand il s’agit de quelqu’un qui essaie de se présenter aux autres sous le couvert d’un prétendu rigorisme scientifique, que ceux qui l’écoutent ou le lisent et risquent d’être influencés par lui, sachent que derrière tout scientifique ou soi-disant tel, se trouve un homme engagé dans la vie quotidienne.
On résiste à l’invasion des armées, on ne résiste pas à l’invasion des idées.
La seule objectivité acceptable réside dans les mécanismes invariants qui régissent le fonctionnement de ces systèmes nerveux, communs à l’espèce humaine. Le reste n’est que l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes, celle que nous tentons d’imposer à notre entourage et qui est le plus souvent, et nous verrons pourquoi, celle que notre entourage a construit en nous.
Ce qu’il y a de scandaleux dans le scandale, c’est qu’on s’y habitue.
L’occidentalo-centrisme nous situe sur le trône de la rationalisation et nous donne l’illusion d’être dans l’universel.
Ainsi, ce n’est pas seulement notre ignorance, c’est aussi notre connaissance qui nous aveugle.
La volonté (volonté de puissance) est l'élément différentiel de la force. Il en résulte une nouvelle conception de la philosophie de la volonté ; car la volonté ne s'exerce pas mystérieusement sur des muscles ou sur des nerfs, encore moins sur une matière en général, mais s'exerce nécessairement sur une autre volonté. Le vrai problème n'est pas dans le rapport du vouloir avec l'involontaire, mais dans le rapport d'une volonté qui commande à une volonté qui obéit, et qui obéit plus ou moins.
Si tu ne saisis pas le petit grain de folie chez quelqu'un, tu ne peux pas l'aimer. Si tu ne saisis pas son point de démence, tu passes à côté. Le point de démence de quelqu'un, c'est la source de son charme.
Si philosopher est découvrir le sens premier de l'être, on ne philosophe donc pas en quittant la situation humaine: il faut, au contraire, s'y enfoncer.
L'amarezza viene quasi sempre dal non ricevere un po' più di ciò che si dà. Il sentimento di non fare un buon affare.
L'amour est un risque terrible car ce n'est pas seulement soi que l'on engage. On engage la personne aimée, on engage aussi ceux qui nous aiment sans qu'on les aime, et ceux qui l'aiment sans qu'elle les aime.
Pour être tout à fait homme, il faut être un peu plus et un peu moins qu'homme.
La plus belle des ruses du Diable, est de vous persuader qu'il n'existe pas.
Les célibataires en savent plus sur les femmes que les hommes mariés. Autrement, ils se seraient mariés aussi.
Feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce que l'on ignore... voilà toute la politique.
Plus absurde est la vie, moins supportable la mort.
L’indifférent ne peut être heureux.
L'improbable s'est très souvent produit dans l'Histoire. Athènes, petite bourgade minable, a deux fois résisté à l'énorme empire perse et, grâce à cette résistance, la philosophie et la démocratie sont nées.
... une société s'autoproduit sans cesse parce qu'elle s'autodétruit sans cesse.
... Le langage réalise en brisant le silence ce que le silence voulait et n'obtenait pas.
Je crois personnellement qu’il faut soumettre ou se soumettre.
Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, tant qu’on ne leur aura pas dit que, jusqu’ici, ça a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chances qu’il y ait quelque chose qui change.
Il ne s'agit pas de détruire, il s'agit de relier.
Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.
Pour lapider une victime de bon cœur, il faut se croire différent d'elle, et la convergence mimétique, je le rappelle, s'accompagne d'une illusion de divergence. C'est la convergence réelle combinée avec l'illusion de divergence qui déclenche ce que Jésus cherche à prévenir, le mécanisme du bouc émissaire.
La beauté est relative, mais surtout elle dépend de l'organisation aussi bien innée qu'acquise de notre système nerveux central. Nous arrivons donc à cette notion, tout empirique d'ailleurs, que la beauté résulte de la cohérence du monde qui nous entoure avec la structure même du système nerveux humain.
Le monde est affectivement neutre.
Au lieu de participer à une entreprise de libération effective, la psychanalyse prend part à l'œuvre de répression bourgeoise la plus générale, celle qui a consisté à maintenir l'humanité européenne sous le joug de papa-maman, et à ne pas en finir avec ce problème-là.
Heinrich disait « il a suffit que deux hommes se haïssent pour que la haine, de proche en proche, gagne tout l'univers. » Et moi, je dis, en vérité il suffit qu'un homme aime tous les hommes d'un amour sans partage pour que cet amour s'étende de proche en proche à toute l'humanité.
Abstenez-vous de désirer ce que vous n'avez pas, et vous ruinerez l'économie.
L'humanité est à un croisement: un chemin mène au désespoir, l'autre à l'extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir.
Une oeuvre ou il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix.
C'est toujours par autrui que passe mon désir, et que mon désir reçoit un objet. Je ne désire rien qui ne soit vu, pensé, possédé par un autrui possible.
La Bible et les Evangiles attribuent les responsabilités [des violences collectives semblables à celles qui engendrent des sacrifices] à leurs auteurs véritables, les persécuteurs de la victime unique. Au lieu d’élaborer des mythes, par conséquent, la Bible et les Evangiles disent la vérité.
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Le sujet humain est égocentrique, dans le sens où il s'autoaffirme en se mettant au centre de son monde. Mais, dans son "je", il inclut un "toi" et un "nous", et il est capable d'inclure son "je" dans un "toi" et un "nous".
Il faut être léger comme l'oiseau, et non comme la plume.
L'homme est un être de désir. Le travail ne peut qu'assouvir des besoins. Rares sont les privilégiés qui réussissent à satisfaire les seconds en répondant aux premier. Ceux la ne travaillent jamais.
L'énigme tient en ceci que mon corps est à la fois voyant et visible.
On ne recoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner.
Quand j'exprime ce que je crois, je me sens possédé par une Volonté et une Pensée à la fois supérieure, extérieure et intérieure à moi.
Je sens présente en moi l'humanité dont je fais partie. Non seulement, je suis une une petite partie dans le tout, mais le tout est à l'intérieur de moi-même. C'est peut-être cela qui me donne l'énergie de continuer sur la voie qui est la mienne. Et à un moment donné, sans que vous ne sachiez pourquoi, c'est comme une catalyse, quelque chose qui se passe, se transforme, bascule... C'est cela l'espoir.
Castoriadis a dit: «L'homme est cet animal fou dont la folie a inventé la raison.»
Une société ne fournira que la culture qui la sécurise, celle qui a le moins de chance de la remettre en cause. Elle cherchera toujours, par la culture qu'elle choisit, à diffuser le moyen de créer chez l'individu la structure mentale favorable à sa survie. La culture! Voilà encore un mot qui a tant de sens qu'il est bien près de ne plus en avoir du tout.
Comme la nervure porte la feuille du dedans, du fond de sa chair, les idées sont la texture de l'expérience ...
La première moitié de notre vie est gâchée par nos parents, et la seconde par nos enfants.
Si vous n'allez pas aux funérailles des gens, ils ne viendront pas aux vôtres.
Les compte rendus mythiques représentent les victimes de la violence collective comme coupables. Ils sont tout simplement faux, illusoires, mensongers. Les compte rendus bibliques et évangéliques représentent ces mêmes victimes comme innocentes. Ils sont essentiellement exacts, fiables, véridiques.
Les hommes ne font jamais le mal si complètement et joyeusement que lorsqu'ils le font pour des raisons religieuses.
On n'est pas vraiment libre si on est incapable d'agir sur soi-même.
La réponse d'après laquelle la grandeur de la philosophie serait justement de ne servir à rien est une coquetterie qui n'amuse même plus les jeunes gens.
Si nulle peinture n'achève la peinture, si même nulle œuvre ne s'achève absolument, chaque création change, altère, éclaire, approfondit, confirme, exalte, recrée ou crée d'avance toutes les autres.
Le idee semplici non possono agire che in modo molto brutale.
Cette idée s’exprime parfaitement par la douleur que nous ressentons à la perte d’un être cher. Cet être cher, nous l’avons introduit au cours des années dans notre système nerveux, il fait partie de notre niche. Les relations innombrables établies entre lui et nous et que nous avons intériorisées, font de lui une partie intégrante de nous-mêmes. La douleur de sa perte est ressentie comme une imputation de notre moi. […] Ce n’est pas lui que nous pleurons, c’est nous-mêmes.
En faisant d[‘Œdipe] le symbole de la condition humaine, Freud ne fait jamais au fond que rajeunir et universaliser l’éternel mensonge de la mythologie.
C’est l’erreur colossale de Nietzsche que de ne pas avoir vu ce qu’implique pour le rapport entre le mythique et le biblique la nature inconsciente du phénomène dit de bouc émissaire. Ce sont les religions sacrificielles qui incarnent l’esclavage sous toutes ses formes, tandis que le biblique et le chrétien conquièrent une vérité et une liberté dont les hommes peuvent faire un très mauvais usage, certes, mais qui les libère à jamais de l’emprise mythologique.
Il est intéressant de chercher à comprendre les raisons qui font que les hommes s’attachent avec tant d’acharnement à ce concept de liberté. Il faut noter tout d’abord qu’il est sécurisant pour l’individu de penser qu’il peut « choisir » son destin puisqu’il est libre. Il peut le bâtir de ses mains. Or, curieusement, dès qu’il naît au monde, sa sécurisation il la cherche au contraire dans l’appartenance aux groupes : familial, puis professionnel, de classe, de nation, etc., qui ne peuvent que limiter sa prétendue liberté puisque les relations qui vont s’établie avec les autres individus du groupe se feront suivant un système hiérarchique de dominance. L’homme libre ne désire rien tant que d’être paternalisé, protégé par le nombre, l’élu ou l’homme providentiel, l’institution, par des lois qui ne sont établies que par la structure sociale de dominance et pour sa protection.
La haine, c'est la colère des faibles
Les combats de gladiateurs supprimés, les chrétiens instituèrent la vie conjugale
Notion difficile à admettre que l'absence de liberté humaine, car elle aboutit à l'écroulement de tout un monde de jugements de valeur sans lequel la majorité des individus se sentent désemparés. L'absence de liberté implique l'absence de responsabilité, et celle-ci implique à son tour l'absence de mérite, la négation de la reconnaissance sociale de celui-ci, l'écroulement des hiérarchies.
Il n’y a pas seulement des réponses erronées, il y a aussi des questions erronées.
Il faut passer de la conquête si dure de certitudes à la connivence encore plus dure avec l'incertitude.
L'homme raisonnable s'adapte au monde; l'homme déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même. C'est pourquoi le progrès ne peut venir que de ce dernier.
Quels que soient la complexité et le niveau d'organisation auxquels ils se situent, quatre-vingt-dix-neuf pour cent de nos comportements sont faits de ces automatismes acquis tant dans notre vie professionnelle que familiale. Le rôle de la vie sociale est essentiellement de créer de tels automatismes. Un comportement aléatoire, imprévisible, ne permettrait pas à un individu de survivre dans un ensemble social. Exprimer cette notion, c'est donc exprimer aussi celle que la vie sociale a tendance à rechercher l'inconscience généralisée des individus, à favoriser leur comportement réflexe.
La démocratie est, en profondeur, l'organisation de la diversité.
(L'intelligence est) la capacité stratégique de connaissance et d'action.
Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la suppression du révolté par la généralité anormale qui se croit détentrice de la normalité. Il ne reste plus que la fuite.
.... la riposte à l'angoisse est la communion, la communauté, l'amour, la participation, la poésie, le jeu...
Il n'y a pas de psychologie physiologique autonome parce que l'événement physiologique lui-même obéit à des lois biologiques et psychologiques.
L'incapacité d'organiser le savoir épars et compartimenté condiuit à l'atrophie de la disposition mentale naturelle à contextualiser et à globaliser.
C'est l'inconscience de nos déterminismes qui nous fait croire à notre conscience comme à notre liberté. Le terme de conscience devrait sans doute être réservé à la conscience de notre inconscience, à la conscience du fait que nous sommes entièrement enchaînés à notre substratum biologique et à notre environnement social.
Ce n'est pas le mort que nous pleurons, c'est nous-mêmes. Nous pleurons cette partie de lui qui était en nous et qui était nécessaire au fonctionnement harmonieux de notre système nerveux. La douleur "morale" est bien celle d'une amputation sans anesthésie.
L'argent ne fait pas le bonheur, mais il l'achète.
Nous accédons à un degré de conscience et de responsabilité jamais encore atteint par les hommes qui nous ont précédés.
Le paradoxe est le suivant ; nous sommes à un moment où tout est en interrelation dans le monde et il n'y a aucune conscience pertinente qui soit valable, si elle n'a pas au moins le monde comme horizon, pour tous les grands problèmes.
Toute réflexion sur l'avenir nous apporte, plutôt que des certitudes en réponse à nos incertitudes d'avenir, des incertitudes en réponse à nos certitudes présentes.
(En parlant de Hegel) - ... lorsqu'on lui demandait ce qu'était la philosophie, il répondait à peu près «La philosophie, c'est le gagne-pain des professeurs de philosophie.»
Nous demandons seulement un peu d’ordre pour nous protéger du chaos. Rien n’est plus douloureux, plus angoissant qu’une pensée qui s’échappe à elle-même, des idées qui fuient, qui disparaissent à peine ébauchées,… Nous perdons sans cesse nos idées. C’est pourquoi nous voulons tant nous accrocher à des opinions arrêtées… Mais l’art, la science, la philosophie exigent davantage : ils tirent des plans sur le chaos. Ces trois disciplines ne sont pas comme les religions qui invoquent des dynasties de dieux, ou l’épiphanie d’un seul dieu pour peindre sur l’ombrelle un firmament d’où dériveraient nos opinions. La philosophie, la science et l’art veulent que nous déchirions le firmament et que nous plongions dans le chaos. Nous ne le vaincrons qu’à ce prix.
Personne n'est vraiment seul dans ce monde: chacun a son propre dieu, sa propre douleur ou son propre orgueil à lui tenir compagnie.
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